« Voici donc la suite du reportage photo qui vous montrait récemment les premières floraisons d’orchidées sauvages tout près de chez moi.
Aujourd’hui je vous présente d’abord : Platanthera bifolia (Orchis à deux feuilles) au parfum très prononcé (entre vanille et jacinthe). C’est le seul à être dédaigné des gros chevaux Comtois qui entretiennent la colline. Avec lui, l’amusant Aceras anthropophorum (Orchis homme-pendu...) dont les fleurons ressemblent effectivement à des petits bonshommes en suspension ! »



« Ophrys insectifera (O. mouche) que je ne vois pas chaque année (pourquoi ?). Plutôt rare par ici. Puis l'Anacamptis pyramidalis (Orchis pyramidal) présente un épi très serré, d’un rose vif, au bout d’une tige grêle. En assez grandes colonies. Ils se voient de loin, eux aussi : »



« Plus discret : Gymnadenia conopsea (Orchis moucheron) à l’odeur pas très agréable. Et l'Ophrys fuciflora (Ophrys bourdon) au labelle très large et aplati : »



« Ici l'Ophrys scolopax (Ophrys bécasse). Les marques sur le labelle sont assez variées, semble-t-il, selon les régions. Aussi l'Ophrys apifera (Ophrys abeille), rare certaines années. Sa colonne très allongée ressemble à une tête de cygne avec le bec : »


« Le sépale dorsal est rejeté en arrière. C’est le seul Ophrys à pouvoir pratiquer l’auto-pollinisation. Celui de la photo s’est semé tout seul dans une de mes jardinières.

Le dernier à fleurir, le plus spectaculaire, Himantoglossum hircinum (Orchis bouc). L’épi peut atteindre 50 cm de long et présenter 50 à 60 fleurs au labelle démesuré (jusqu’à 6 cm). Son surnom est dû plus à la longueur du labelle qui ressemble à une barbichette qu’à l’odeur de la fleur qui n’est pas si terrible ! »


Merci encore à M@rie-Cl@ire !