U.S.S. BOTANY BAY

dimanche 24 février 2013

rempotage et voile géotextile

Je fais quelques rempotages en ce moment... Après le sophora prostrata, c'est au tour d'un petit cognassier du Japon de 2009... En retirant la motte enveloppée dans un voile géotextile, on ne peut que s'étonner des racines qui ont trouvé leurs chemins à travers...



Moi qui pensais que ce genre de voile ne permettait pas cela... C'en est fini de cette technique... Et puis, c'est plus économique d'acheter... de la toile de jute par exemple ? Dooonc... nouvelle tentative avec la confection d'une petite poche remplie de billes d'argile qui tapissera le fond de ce pot... Ainsi, je pense éviter la fuite de terreau tout en permettant un certain degré de drainage sans bloquer le trou d'évacuation par une bille d'argile libre...



Et voilà le travail... on replace dehors le cognassier rempoté dans un volume un peu plus grand... Compte tenu de la faible progression des racines dans la motte, le rempotage n'était pas absolument nécessaire cette année mais au moins il a mis un terme à la progression extra-terreau des racines... Et vous, vous faites/feriez comment ?


mardi 10 avril 2012

Le petit érable palmé - saison3


Cette année j'ai décidé de ne rempoter aucun de mes petits arbres... mais par contre ils ont tous eu droit à leur couverture en toile de jute pour prévenir les éclaboussures de terreau lors de trop grandes pluies... et ainsi entretenir de bonnes relations avec le voisinage... J'avais essayé avec des galets ou des fragments d'ardoise mais je préfère changer... Le terreau respire mieux ainsi et il n'a plus de poids à supporter, ce qui peut gêner les petites racines comme fait le piétinement humain autour d'un grand arbre...
Pour se rafraîchir la mémoire, les épisodes précédents de ce petit érable palmé du Japon : [1] [2] [3] [4]

mardi 1 mars 2011

anticipation & méthode, part5

Pour éviter les éclaboussures de terreau du balcon lors d'une forte pluie ou que celui-ci s'échappe par le trou d'évacuation de l'eau à la base du pot... J'ai réalisé un simple paillis de feuilles mortes en automne... J'aime bien le réticulé qu'ont formé, après sa dégradation, les nervures de cette feuille de durian... Aussi, j'ai rempoté cette année avec du voile géotextile. On le devine sur le bords du pot ci-dessus... Il est appliqué aux parois du pot... le drainage sera plus efficace et les racines n'iront pas s'aventurer loin... Les feuilles mortes ne durent pas manifestement... alors je tente un léger paillis avec de fins fragments d'ardoise... Il ne faut surtout pas de pierres trop lourdes, sinon la terre est progressivement tassée par leur poids... ce qui nuit grandement au développement racinaire...

vendredi 18 février 2011

anticipation & méthode, part4

Le temps des semis approche à grands pas... il est même déjà là en terme d'œillets d'Inde ou plus grands... de tagètes « rose d'Inde » !! Plutôt que de se ruiner dans l'achat de godets à semis, je vous conseille de conserver les boîtes d'œufs (même non 'bio') qui feront très bien l'affaire...



Un peu de terreau et un semis en vrac... C'est terminé... On arrosera régulièrement pour maintenir humide... Après les dernières gelées, on repique proche du potager... Non seulement ces plantes protègent vos futurs pieds de tomates mais en plus elles favorisent et attirent les abeilles... qui sont un élément pollinisateur clé au jardin !


jeudi 2 décembre 2010

anticipation & méthode, part3

Le plastique, ce n'est pas fantastique... La tendance écologique du moment est : comment ne pas produire d'ordures en plastique ? Plutôt que de se demander comment s'en débarrasser...


Il y a quelques temps, j'avais demandé à Plantine comment étiqueter au mieux mes plantes. Elle m'a suggéré de faire de la récupération de bouteilles de lait. De les découper et d'écrire dessus au feutre indélébile après en avoir frotté préalablement la surface avec une lime en papier... C'est une bonne méthode mais ça reste du plastique... Merci à elle quand même ^^


On propose dans les jardineries des étiquettes prêtes à l'emploi en bambou... hors de prix... J'avais récupéré dans la rue un long tuteur en bambou il y a quelques mois... Assez large et débité en petits tronçons d'une douzaine de centimètres, ensuite tranchés en deux... Mes étiquettes 'bio' prennent forme...



Le matériel pour se fabriquer soi-même son étiquetage n'est pas hors de portée... Un marteau, une lame qui coupe bien et une scie... On termine avec un petit trou à la perceuse, pour y glisser une boucle si la suspension est nécessaire...



On a déjà le marqueur indélébile... Il ne manque plus que le vernis à ongle de base à un euro... Surtout ne pas faire baver ! Il faut appliquer d'une traite sans peinturlurer sinon c'est la cata ! Laisser sécher et recommencer si nécessaire avec les mêmes recommandations...


mercredi 1 décembre 2010

anticipation & méthode, part2

Quel est le meilleur moment pour le rempotage ? Le débat n'en finit pas d'en terminer... ça dépend s'il s'agit de plantes d'intérieur ou d'extérieur... Bref... moi, je rempote fin novembre-début décembre pour que tout soit prêt et bien reposé pour le printemps... En période de grand froid, les plantes sont dans un état végétatif (au repos) qui permet la taille des racines sans trop de traumatisme, même si sévère... C'est également un bon moment pour planter un arbre au jardin... J'utilise la pluie d'automne pour faire un tassement homogène et progressif...



On commence par préparer le pot... Nouveau et un peu plus grand ou simplement le même... Dans le premier cas il faut s'attendre à ce que la plante prenne plus d'ampleur... Avec le même volume par contre, on arrive mieux à contrôler les poussées successives... On s'adaptera selon les cas... Ici, d'abord quelques billes d'argile et de la toile géotextile pour bien drainer sans que les racines n'aillent s'échapper par le trou à la base du pot...



Le sujet d'étude sera l'acer tataricum que je ne vous présente plus... Voici la motte initiale (non retouchée) à la fin de sa deuxième année... Il a toute la place nécessaire... le rempotage n'est pas indispensable et peut attendre un an de plus mais bon... pendant qu'on y est... Je rempote presque systématiquement tous les ans... en réduisant la motte au tiers sinon plus... Je rajoute du terreau standard mélangé à la terre produite par le désentrelacement des racines pour compléter le rempotage...


Et voilà, on réalise un petit paillis avec les moyens du bord... quelques feuilles mortes récemment tombées, pour éviter les éclaboussures de terreau lors de fortes pluies...


Je suis impressionné par le chignon de la bouture de romarin d'il y a deux ans... Je l'ai également sérieusement réduite... Tout comme...


... le fameux durian !!! Mais quelle idée d'en avoir fait pousser un... Pour ceux qui s'inquiètent d'une taille de racines au tiers (voire au quart), soyez rassurés... C'est la 4e fois qu'il subit ce sort et... il tient bon...

lundi 29 novembre 2010

anticipation & méthode, part1

Le jardinier amateur, contrairement à la nature, n'entre pas dans une phase végétative lorsque les premières gelées font leur apparition... Il faut préparer le printemps et s'activer au jardin... Certains semis requièrent une stratification afin de germer ; les plages de grand froid s'en chargeront cet hiver.



On reprend les mêmes jardinières que l'année dernière... Un peu de terre du jardin et de terreau neuf à mélanger aux vestiges encore en place du semis passé... On retire bien toutes les mauvaises herbes (aka herbes qui poussent au mauvais endroit) et on égalise le tout. On fait avec ce que l'on a à sa portée... donc après avoir semé les graines à la surface du terreau, je recouvre le tout d'un paillis de thuyas... Ensuite j'enroule un fin grillage métallique autour de la jardinière pour éviter le becquetage des graines par les divers volatiles opportunistes du coin... C'est prêt...



On en reparlera lorsqu'ils seront là... mais dans le désordre, font partie du semis au froid de cette année : érable gris, chêne liège, robinier, des érables du Japon, chêne du Liban, frêne à feuilles étroites et zelkova...